Une bonne couturière sait que la fermeture d’un vêtement peut être la dernière touche qui lui donne son chic, son originalité discrète. Une boutonnière passepoilée impeccable, une fermeture à glissière parfaitement plate, ce sont là plus que des détails qui comptent dans l’allure d’un vêtement. Ne craignez pas d’y mettre tout votre soin.

Les boutons

Il en existe une variété infinie : ils sont en nacre, devenue très chère il est vrai, en métal, en bois et surtout en matière plastique; il en est de toutes tailles et de toutes couleurs. Vous les coudrez avec un fil spécial à boutons, mis en double pour les boutons troués sur l’envers dont les trous pratiqués dans le métal usent particulièrement le fil.

Les boutons à fausse tige

Dès qu’un tissu est un peu épais, les boutons ne doivent pas être cousus simplement à plat car il faut prévoir l’épaisseur de la partie du vêtement qui porte la boutonnière. Certains boutons ont une tige métallique qui donne cette aisance, mais ils ne conviennent pas toujours d’un point de vue esthétique. Voici comment vous pourrez faire une « fausse » tige à vos boutons.

En cousant le bouton, posez un cure-dent ou une allumette par-dessus. Les fils passeront à cheval sur l’allumette.

Quand vous avez passé suffisamment de fils, retirez l’allumette et sortez l’aiguille sous le bouton et non pas sous le tissu. En tournant le fil plusieurs fois entre le tissu et le bouton, vous formerez la fausse tige et la boutonnière passera facilement.

Renforcer un bouton

Si un bouton doit beaucoup « travailler » ou s’il est cousu sur un tissu peu serré, vous renforcerez le tissu pour éviter qu’il ne se déchire. Un petit bouton plat à l’intérieur du vêtement sera cousu exactement sous le premier. Cousez les deux boutons Simultanément en faisant éventuellement une fausse tige comme précédemment indiqué. Vous pouvez remplacer dans un tissu fin ce second bouton par un petit morceau d’extra-fort ou de ganse plié en deux.

Les boutonnières

Vous savez faire une boutonnière brodée sur une robe légère, poser une agrafe ou un œillet sur un vêtement d’enfant, mais parfois vous hésitez à choisir un patron qui vous plaît beaucoup parce qu’il comporte des boutonnières passepoilées. Il est vrai que sur un vêtement « façon tailleur » elles font partie de l’allure générale et que rien ne saurait les remplacer.

Vous allez voir qu’en employant la méthode « de la fenêtre » vous allez venir à bout de ces fameuses boutonnières et étendrez ainsi la gamme des modèles dans la confection desquels vous oserez vous lancer.

Boutonnières passepoilées

Il vous faut un morceau d’organza de la même couleur que le vêtement ou dans un des coloris si c’est un imprimé. Marquez d’un fil à bâtir le contour de la boutonnière.

Coupez dans l’organza une pièce qui ait 2,5 cm de long et 4 cm de large de plus que le tracé de la boutonnière. Sur l’endroit du tissu, centrez l’organza par rapport à la marque de la boutonnière. Epinglez et bâtissez l’organza sur le tissu. Réglez votre machine sur un petit point, 30 points pour 5 cm. Faites une piqûre sur le pourtour de ce rectangle à 3 mm de la future fente de la boutonnière. Commencez par un des grands côtés. Arrivée au premier petit côté, pivotez et comptez le nombre de points que vous faites. Pivotez à nouveau, faites le second grand côté, puis le second petit côté avec le même nombre de points que pour le premier petit côté et revenez à votre point de départ que vous dépassez de quelques millimètres (fig. 3).

Avec des ciseaux à boutonnières, fendez précautionneusement tissu et organza sur la longueur de la boutonnière moins 3 mm environ de chaque côté. En passant les ciseaux dans cette fente, crantez en diagonale les quatre angles du rectangle en faisant attention à ne pas couper les fils de la piqûre.

Faites passer l’organza sur l’envers et aplatissez avec vos doigts pour que l’organza n’apparaisse pas sur l’endroit. Repassez (fig- 5).

Dans le tissu du vêtement, coupez deux pièces de même dimension que la pièce d’organza et placez-les endroit contre endroit. Assemblez-les dans le sens de la longueur sur la ligne du milieu à petits points de bâti (fig. 5).

Pliez chaque pièce envers contre envers de chaque côté de ce bâti et repassez. Posez sur la table ces deux rectangles assemblés. Prenez en main le vêtement et centrez exactement la fenêtre pratiquée précédemment sur la ligne de bâti (fig. 7). Epinglez de part et d’autre de la boutonnière. En écartant de la main le vêtement sans le déplacer, faites une nouvelle piqûre le long d’un des grands côtés de la boutonnière en piquant à travers toutes les épaisseurs le tissu, l’organza et les rentrés (fig. 8). Vous ferez cette piqûre en droite ligne d’un bord à l’autre du rectangle de tissu, et cela sur les deux grands côtés de la boutonnière. Soulevez les bords du vêtement pour faire apparaître les petits côtés de la « fenêtre » et piquez de la même manière à travers toutes les épaisseurs, d’un bord à l’autre du rectangle. Repassez, puis retirez le fil de bâti qui a réuni provisoirement les deux « lèvres » de la boutonnière.

Autres boutonnages

Maintenant que vous pouvez venir à bout sans migraine d’une boutonnière passepoilée, n’oubliez pas les autres moyens de fermer un boutonnage. Sur tout tissu fin, sur une dentelle, pour fermer l’encolure d’un vêtement d’enfant, d’une pièce de lingerie, une bride conviendra mieux qu’une boutonnière.

Bride

Vous ferez à la main de fines brides boutonnières avec un fil assorti à votre tissu. Sur le côté opposé au bouton, lancez deux ou trois fils que vous laisserez non tendus, l’ouverture de la bride étant fonction du diamètre du bouton. Sans casser le fil, recouvrez les fils qui forment l’armature de la bride de points de feston serrés les uns contre les autres. Parvenue au bout de la bride, faites passer le fil sur l’envers et arrêtez.

Bride en tissu

Coupez dans votre tissu une bande de biais de 3 cm de large. Pliez-la dans le sens de la longueur, endroit contre endroit, et faufilez. Piquez à 6 mm du pli en tirant légèrement sur le tissu. Pour retourner ce tube à l’endroit, enfilez un passe-lacet avec un fil fort. Fixez ce fil par un nœud à l’une des extrémités du tube. Ne gardez qu’une très faible longueur de fil et, en glissant le passe-lacet dans le tube, vous le retournerez sur l’endroit.

Autres accessoires de fermeture

Boutons-pression

Vous poserez des boutons-pression sur des vêtements amples et qui ne subissent pas un trop grand effort. Leur fixation procure parfois un certain énervement : si l’aiguille par exemple est un peu trop grosse et a du mal à passer dans le trou dès le deuxième point, si vous avez oublié que ce système de fermeture a un côté mâle et un côté femelle et vous êtes trompée en les cousant. Enfin, le face à face des deux éléments doit être rigoureux. Pour cela, cousez d’abord la partie mâle, frottez la boule centrale avec de la craie, fermez le vêtement. La craie marquera l’emplacement où coudre très précisément la partie femelle.

Un bouton-pression fixé sous un col ou en tout endroit où il risque d’être visible sera plus discret si vous le recouvrez d’une doublure dans la teinte du vêtement. Coupez deux petits cercles d’un diamètre double de celui du bouton. Passez tout autour un fil à points devant. Placez la partie femelle sur l’un des cercles et serrez le fil de points devant. Vous poserez l’autre cercle par-dessus la partie mâle du bouton-pression et froncerez la rangée de points devant. En fermant le bouton-pression, la boule traversera le cercle de doublure. Cousez normalement vos boutons-pression ainsi « habillés ».

Vous trouverez aussi dans le commerce des boutons-pression déjà fixés sur des bandes de tissu. La pose en est donc extrêmement rapide.

 

Les agrafes

Les agrafes sont métalliques, elles se composent d’un crochet et d’une porte ou bride. Comme les boutons-pression, elles se verront moins si vous les « habillez », cette fois non pas d’un tissu, mais d’un point de feston dont vous les recouvrez entièrement. Sur une pièce de lingerie ou un vêtement un peu raffiné, vous remplacerez la porte métallique par une petite bride faite à la main.

 

Les brandebourgs

Ce sont tout à la fois des éléments décoratifs et un système de fermeture. Vous vous les procurerez tout faits ou les confectionnerez avec une jolie cordelière dans la teinte de votre tissu ou dans une couleur contrastée.

  • Marche à suivre. Dessinez sur un papier épais les lignes du brandebourg. Épinglez la cordelière sur le papier. Dès que vous avez formé une boucle, fixez-la à petits points cachés. Le brandebourg terminé, enlevez-le du papier et fixez sur le vêtement une des extrémités.

Une autre solution est de les acheter tout fait !

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